Etude comparative entre l'architecture Romane et Gothique:
Les études de cas ont permis de mettre en évidence des différences entre la taille des infrastructures romanes et gothiques. Elles sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau Comparatif des dimensions des études de cas
Paray-Le-Monial -----------------------------Saint Etienne de Sens
Longueur totale 63.5 m--------------------122 m
Largeur totale : 22.35 m------------------48.5 m
Hauteur totale : 56 m ---------------78 m
Largeur de la nef : 9.25 m----------------15.25 m
Hauteur de la nef : 22 m ---------------24.4 m
Longueur du transept :40.50 m----------48 m
On peut donc en conclure que les dimensions des édifices de l'architecture gothique sont de tailles beaucoup plus importantes, et en font des édifices beaucoup plus hauts et élancés. L'aspect extérieur des bâtiments religieux s'en trouve modifié par la grandeur des édifices gothiques.
Structure de l'architecture romane Structure de l'architecture gothique
Les architectures romanes et gothiques obéisssent à des plans différents :
Plan de l'architecture romane Plan de l'architecture gothique
On remarque donc que les édifices de l'architecture romane obéissent à un plan en croix latine avec des dimensions modestes tandis que les plans des édifices gothiques sont beaucoup plus longs et plus larges.
L’architecture romane
L’art roman est apparu au Xe siècle. Il résulte de l’évolution de l’architecture du moyen-âge avec les architectures carolingienne et ottonienne car à cette époque l’Eglise est un centre intellectuel. Cette architecture religieuse a connu différentes phases :
Premier âge roman (±Xe) : Il est apparu en Europe méridionale. Il respecte un plan simple qui se caractérise par une nef à 3 vaisseaux, une abside mais pas de transept. Les églises romanes sont de petites tailles et massives (murs épais). La charpente en bois est remplacée par un voûtement en pierre dans quelques parties des églises. Par soucis de rythmer l’espace et d'harmoniser l’église, on ajoute des piliers et des ajouts extérieurs. Les sculptures se développent ainsi que les chapiteaux vers 1025.
Deuxième âge roman (±XIe) : Les infrastructures religieuses adoptent un plan en croix latine. Les voûtements de pierre, alors construits uniquement sur certaines parties des églises, s’étendent à la nef. On favorise également les voûtes en berceau (brisées ou cintrées) et les voûtes en arête. Les poussées sont contenues par des murs épais ou des bas-côtés avec contreforts. On réalise des élévations à trois niveaux en ajoutant des tribunes et de hautes fenêtres qui permettent un éclairage de la nef. Bien qu’on retrouve à l’intérieur des peintures, la sculpture est aussi privilégiée avec les chapiteaux et l’invention en 1100 des tympans sculptés qui ornaient l’entrée des édifices. Un des plus connus est le tympan de Conques. Auparavant, seuls les linteaux et l’encadrement des portes étaient ornés. La sculpture gagne également les voussures... L’art roman est alors qualifié d’art barbare.
L’architecture romane inspire aux visiteurs un sentiment de massivité et d'obscurité car les murs ne permettent pas l’implantation de nombreuses fenêtres. On constate donc que la pénombre résulte plus d’une contrainte technique que d’un choix liturgique qui voudrait délivrer à l’édifice une forme cryptique et une ambiance mystérieuse. Le deuxième âge roman va permettre d’implanter plus de fenêtres pour diffuser la lumière grâce à de nouvelles voûtes, contreventées avec de nombreux contre-boutants.
La pierre était le matériau principal des infrastructures religieuses romanes. Elle s’alliait avec le bois utilisé pour les charpentes, les chaînages incorporés et les échafaudages.
L’architecture gothique
L’art gothique est né à St Denis au XIIe siècle. Généralement, on l’identifie grâce à ses croisées d’ogives et ses arcs-boutants. Cette architecture recherche un apport de lumière toujours plus abondant, une élévation toujours plus haute, symbole du rapprochement avec Dieu et une unification de l’espace. On distingue plusieurs périodes dans son évolution :
- Le gothique primitif (±XIIe) : La basilique Saint Denis et la cathédrale Saint Etienne de Sens étaient les édifices les plus caractéristiques de cette architecture. On trouve à St Denis un double déambulatoire avec des croisées d’ogives. La basilique a une grande finesse et une façade harmonieuse. A Sens, on trouvait l’alternance des supports, une voûte sexpartite, un éclairage fourni par de grandes baies et l’absence de transept unifiant l’espace. Ces édifices inaugurent un nouvel élan architectural avec des élévations à 4 niveaux (grandes arcades, tribunes, triforium, et fenêtres imposantes) qui font des édifices gothiques, des structures élancées. « Une course à la hauteur » est ensuite lancée notamment par Notre Dame de Paris et Notre Dame de Laon.
- Le gothique classique (±XIIIe) : On assiste à un nouveau souffle du gothique dans l'architecture religieuse.
Ex : A Bourges, pyramide à 5 niveaux et doubles collatéraux.
Premier niveau : Arc formeret : La voûte sexpartite unit deux travées.
Deuxième niveau : Elévation de la nef centrale.
Troisième niveau : Elévation du premier collatéral, englobé par la grande arcade de la nef central.
Quatrième niveau : Elévation du second collatéral.
Cinquième niveau : Elévation de la nef centrale et des deux collatéraux.
Ex : A Chartres :
- alternance des piliers dans le décor
- voûte quadripartite
- élévation à trois niveaux
- arcs-boutants
- recherche d’un ajourement maximal
- Le gothique rayonnant (±XIVe) : Vers 1231, un nouveau type de gothique apparaît dans la région parisienne : le gothique rayonnant. Ce style se caractérise par une verticalité accrue, par une multiplication des pilliers et par l'édification de murs de verre innondant les édifices religieux d'une plus grande lumière. La rose devient alors un élément incontournable du décor et le nombre de chapelles latérales explose permettant ainsi l'agrandissement de l'espace de la cathédrale.
- Le gothique flamboyant (±XVe) : Après la guerre de cent ans qui a marqué une « pause » dans le renouveau de l’architecture religieuse, un souffle nouveau est trouvé vers 1420. Les édifices usent alors de décors exubérants notamment en Normandie. Les remblages des baies ont alors des formes de flammes. On multiplie les pinacles extérieurs, on complexifie les voûtes à l’intérieur et on enrichie les édifices avec des tierçons, des liernes… On revient à des élévations à deux niveaux. On privilégie la décoration des infrastructures (croisées d’ogives qui se complexifient, clefs de voûte pendantes…) au détriment de
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Re: source pour le stand architecture
L'evolution des vitraux
Vers 1100
les techniques du vitrail étaient parfaitement maîtrisées.
Les plus anciens vitraux actuellement visibles datent de 1100
Au XIIe siècle
Les vitraux des églises romanes utilisent beaucoup le verre blanc et sont généralement très clairs, compensant sans doute en luminosité la petitesse et la rareté des ouvertures.
L’iconographie, quant à elle, est extrêmement élaborée, révélant une grande érudition et une volonté didactique : parallèle entre l’Ancien et le Nouveau Testament
Les Cisterciens (1140-1150), réagiront contre ce raffinement, cette préciosité et cette richesse, accusés de détourner l’attention de la méditation et prôneront un vitrail incolore à motifs géométriques.
Au XIIIe siècle
Avec l’architecture gothique, les fenêtres s’agrandissent, la tonalité des vitraux peut donc se foncer et la palette du peintre-verrier se diversifier.
Le bleu est plus soutenu, le bleu-rouge domine dans les fonds, tandis que les couleurs se nuancent : vert-olive et vert-émeraude, rouge carmin et rouge vermillon ; le jaune est moins employé.
Les premières « grandes roses » apparaissent sur les façades (N. D. de Paris, Chartres…).
Le XIVe siècle
Il est marqué par la découverte du « jaune d’argent » qui permet de colorer partiellement un verre sans avoir besoin d’utiliser la « mise en plomb », mais aussi par l’amélioration de la qualité du « verre blanc » qui peut désormais être totalement clair et translucide.
Au XVe siècle
La gamme de couleur s’enrichit du « violet » obtenu par placage de verre rouge et bleu, et de la célèbre « sanguine », sorte de brun-rouge qui améliorera la technique de la « grisaille » en permettant d’autres effets. Le « camaïeu » est très utilisé.
Dans l’évolution du style, on constate un perfectionnement des règles de la « perspective », et l’utilisation du « damassé » (décor régulier et répétitif d’inspiration orientale), du sertissage en « chef d’œuvre », et de la gravure.
On appelle « sertissage en chef d’œuvre, l’incrustation d’un verre, souvent rond, tenu par un plomb, à l’intérieur d’un autre verre plus grand et de couleur différente.
Ce travail, extrêmement délicat, permettait au compagnon d’obtenir sa maîtrise. D’où le nom de « chef d’œuvre ». Grâce à ce procédé, on pouvait dessiner les blasons des donateurs ou le décor des vêtements.
Le développement de la gravure de verres plaqués permettra au peintre-verrier de changer le coloris d’un motif sans avoir besoin des plombs.
L’utilisation du papier connaît, à cette époque, une formidable expansion, et avec elle, la technique de « l’estampe ».
Les estampes pouvant facilement s’échanger entre pays, l’iconographie subira cette influence venue d’ailleurs.
Sensible au XVe siècle, cela le sera bien davantage encore au XVIe siècle.
Vers 1100
les techniques du vitrail étaient parfaitement maîtrisées.
Les plus anciens vitraux actuellement visibles datent de 1100
Au XIIe siècle
Les vitraux des églises romanes utilisent beaucoup le verre blanc et sont généralement très clairs, compensant sans doute en luminosité la petitesse et la rareté des ouvertures.
L’iconographie, quant à elle, est extrêmement élaborée, révélant une grande érudition et une volonté didactique : parallèle entre l’Ancien et le Nouveau Testament
Les Cisterciens (1140-1150), réagiront contre ce raffinement, cette préciosité et cette richesse, accusés de détourner l’attention de la méditation et prôneront un vitrail incolore à motifs géométriques.
Au XIIIe siècle
Avec l’architecture gothique, les fenêtres s’agrandissent, la tonalité des vitraux peut donc se foncer et la palette du peintre-verrier se diversifier.
Le bleu est plus soutenu, le bleu-rouge domine dans les fonds, tandis que les couleurs se nuancent : vert-olive et vert-émeraude, rouge carmin et rouge vermillon ; le jaune est moins employé.
Les premières « grandes roses » apparaissent sur les façades (N. D. de Paris, Chartres…).
Le XIVe siècle
Il est marqué par la découverte du « jaune d’argent » qui permet de colorer partiellement un verre sans avoir besoin d’utiliser la « mise en plomb », mais aussi par l’amélioration de la qualité du « verre blanc » qui peut désormais être totalement clair et translucide.
Au XVe siècle
La gamme de couleur s’enrichit du « violet » obtenu par placage de verre rouge et bleu, et de la célèbre « sanguine », sorte de brun-rouge qui améliorera la technique de la « grisaille » en permettant d’autres effets. Le « camaïeu » est très utilisé.
Dans l’évolution du style, on constate un perfectionnement des règles de la « perspective », et l’utilisation du « damassé » (décor régulier et répétitif d’inspiration orientale), du sertissage en « chef d’œuvre », et de la gravure.
On appelle « sertissage en chef d’œuvre, l’incrustation d’un verre, souvent rond, tenu par un plomb, à l’intérieur d’un autre verre plus grand et de couleur différente.
Ce travail, extrêmement délicat, permettait au compagnon d’obtenir sa maîtrise. D’où le nom de « chef d’œuvre ». Grâce à ce procédé, on pouvait dessiner les blasons des donateurs ou le décor des vêtements.
Le développement de la gravure de verres plaqués permettra au peintre-verrier de changer le coloris d’un motif sans avoir besoin des plombs.
L’utilisation du papier connaît, à cette époque, une formidable expansion, et avec elle, la technique de « l’estampe ».
Les estampes pouvant facilement s’échanger entre pays, l’iconographie subira cette influence venue d’ailleurs.
Sensible au XVe siècle, cela le sera bien davantage encore au XVIe siècle.
- Andrieu Dervenn
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Re: source pour le stand architecture
Les noms des batiments chretiens
La basilique d'origine
Grec : Palais royal.). À l’époque romaine, la basilique est une édifice public romain : divisé en trois parties par deux colonnades, elle comprend une abside et sert de lieu de réunion publique et de tribunal, le juge siégeant sur la cathèdre (siège) dans l’abside. L’entrée se faisait sur le côté.
Les chrétiens transforment la basilique Ils placent l’entrée sur la façade faisant face à l’abside sanctifiée, et y ajoutent plus tardivement le transept, symbolisant la traverse de la croix du Christ… D’où la structure en plan basilical , par opposition au plan centré ou en croix grecque, très en vogue dans l’empire romain d’Orient.
église
Lieu de culte, de prières et de sacrement pour le peuple
basilique
C'est une église privilégiée. C'est un titre honorifique donné par le pape à une église où de nombreux fidèles viennent spécialement en pèlerinage pour honorer Jésus-Christ ou la Vierge Marie ou les reliques d'un saint particulièrement vénéré.
cathédrale
L'église d'un évêque, il s'assied sur un cathèdre (siège d'évêque)
collégiale
Une collégiale est une église qui a été confiée à un collège de clercs ou chapitre collégial, c'est-à-dire à une réunion de chanoines. On y trouve outre l'église, des chambres, réfectoire et cloître.
monastère
vie religieuse refermée sur elle même et uniquement pour les religieux
La basilique d'origine
Grec : Palais royal.). À l’époque romaine, la basilique est une édifice public romain : divisé en trois parties par deux colonnades, elle comprend une abside et sert de lieu de réunion publique et de tribunal, le juge siégeant sur la cathèdre (siège) dans l’abside. L’entrée se faisait sur le côté.
Les chrétiens transforment la basilique Ils placent l’entrée sur la façade faisant face à l’abside sanctifiée, et y ajoutent plus tardivement le transept, symbolisant la traverse de la croix du Christ… D’où la structure en plan basilical , par opposition au plan centré ou en croix grecque, très en vogue dans l’empire romain d’Orient.
église
Lieu de culte, de prières et de sacrement pour le peuple
basilique
C'est une église privilégiée. C'est un titre honorifique donné par le pape à une église où de nombreux fidèles viennent spécialement en pèlerinage pour honorer Jésus-Christ ou la Vierge Marie ou les reliques d'un saint particulièrement vénéré.
cathédrale
L'église d'un évêque, il s'assied sur un cathèdre (siège d'évêque)
collégiale
Une collégiale est une église qui a été confiée à un collège de clercs ou chapitre collégial, c'est-à-dire à une réunion de chanoines. On y trouve outre l'église, des chambres, réfectoire et cloître.
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Re: source pour le stand architecture
plan dont nous disposerons sur stand au format 40/80cm. On y voit toutes les différence entre le roman et le gothique
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Re: source pour le stand architecture
Je rajoute aussi mes ppt de mon cours d'histoire, c'est surtout des documents.
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- Adenor
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Re: source pour le stand architecture
Je crois que le premier post est incomplet... il se termine sur "au détriment de...."
Re: source pour le stand architecture
http://locmant.free.fr/sitemath2004/gro ... ecture.htm = vraiment sympa, dur a retenir mais sympa
- Mariotte
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Re: source pour le stand architecture
https://www.youtube.com/watch?v=oBfF_RJ12p8
un peu tardif je le conçoit mais très intéressant documentaire
un peu tardif je le conçoit mais très intéressant documentaire
HALT SUNT LI PUI!!! AOI
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