Chevaux médiévaux

Le cheval au Moyen-Age

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Chevaux médiévaux

Message non lupar Andrieu Dervenn » 23 janv. 2011 15:55

Pour s'occuper de ce stand, il ne faut pas simplement brosser ou caresser Lekba. Premièrement soyez sûr de ne pas avoir peur du cheval et de ne pas être allergique! lol

Beaucoup de choses intéressantes sont à dire à ce sujet :
- l'importance du cheval au moyen âge
- L'évolution des races et des usages qu'on fait des chevaux
- L'évolution et l'apparition des selles, étriers, éperons, mors...
- Le cheval à plusieurs noms : palefroi, destrier, trait... chacun a sa fonction
- le fer à cheval...tout une histoire et une légende
Tan

Re: Chevaux

Message non lupar Tan » 15 sept. 2011 20:19

L'interdiction de hippophagie est prononcée par le pape Grégoire III en 732 ( VIII eme siecle ) pour lutter contre la religion nordique ancienne
elle sera rétablie en Europe au XIX

11 siècles ou la consommation de cheval était interdite !
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Re: Chevaux

Message non lupar Andrieu Dervenn » 11 oct. 2011 17:58

Le destrier est le plus connu des chevaux de guerre du Moyen Âge. Il s'agissait d'un cheval particulièrement puissant, avec de la force, entrainé à porter les chevaliers pour la guerre, les joutes et les tournois.
Le mot destrier vient du mot français dextre, lui même issu du latin dextera, qui signifie « la droite » .Le nom vient du fait que l’écuyer devait tenir et diriger son propre cheval ou une bête de somme de la main gauche tout en menant le destrier du chevalier de la main droite quand celui-ci ne le montait pas pour combattre.
Contrairement à ce que l'on croit bien souvent, le destrier n'était pas forcément un cheval de trait, bien qu'il doive supporter le poids de son cavalier, de son armure (20 à 25kg supplémentaires) ainsi que, un peu plus tard durant le bas Moyen Âge, de ses propres protections métalliques fixées sur le poitrail et le long des flancs pour le protéger des coups.

Un palefroi est, durant le Moyen Âge, un type de cheval de grande valeur utilisé pour la selle, par opposition au destrier, monture de guerre. Il ne s'agit pas d'une race.Le terme « palefroi » se rapporte généralement à un cheval de prestige très couteux utilisé pour l'équitation de loisir et de parade au cours du Moyen Âge, son prix étant parfois équivalent à celui de la monture des chevaliers, le destrier. Il était populaire chez les nobles, pour des activités telle que la chasse à courre et les cérémonies. La caractéristique la plus importante d'un palefroi est son aptitude à se déplacer à l'amble plutôt qu'au trot. L'amble est une allure à quatre temps, plus lente que le galop. Le trot est une allure à deux temps qui couvre beaucoup de terrain et est relativement rapide. Toutefois, l'allure n'est pas confortable. L'amble est à peu près aussi rapide que le trot, peu fatigant pour un cheval qui l'effectue naturellement, et beaucoup plus confortable pour le cavalier. Ainsi, pour les transports terrestres au Moyen Âge, un cheval capable d'aller l'amble sur de longues distances était très demandé.

Un coursier est un cheval rapide et fort, fréquemment mentionné et utilisé au Moyen Âge comme monture de guerre. Il était monté par les chevaliers et les hommes d'armes.
Le nom de coursier proviendrait de leur capacité à se déplacer à de grandes vitesses au galop, le nom pourrait être tiré de l'ancien français course ou de l'italien corsiero, qui signifie cheval de bataille .
Le coursier était une monture plus commune que le destrier et son utilisation était plus courante en bataille puisque ces chevaux sont à la fois légers, rapides et puissants. C'étaient des chevaux de valeur, mais moins cher à l'achat que les fameux destriers. Un autre cheval communément utilisé en temps de guerre fut le roussin, qui était une monture à tout faire de faible valeur.

Un roncin (ou roussin) est, au Moyen Âge , un type de cheval de travail ordinaire à tout faire, de moindre valeur. Il était utilisé comme monture d'instruction et par les chevaliers les moins fortunés, qui n'avaient pas les moyens de s'offrir un destrier. Il ne semble pas avoir fait office de cheval de bât. Courageux et travailleur, le roncin était utilisé pour toutes tâches . Bien que le destrier soit le plus célèbre cheval à la période médiévale, il était également le moins commun. Leur coût, leur difficulté d'entraînement faisaient que les plus pauvres chevaliers ou hommes d'armes montaient des roncins en combat . Les roncins furent parfois utilisés comme chevaux de bât, mais jamais en tant que chevaux d’attelage .

Une haquenée est un cheval ou plus fréquemment une jument d'allure douce, allant ordinairement l'amble, que montaient fréquemment les dames du Moyen Âge. Cheval ou jument de taille petite à moyenne, la haquenée devait être facile à monter et se déplacer à l'amble. Il s'agissait du « cheval des dames par excellence ». Ces montures se déplaçaient avec légèreté et élégance, et devaient faire preuve d'une bonne vitesse au trot.

Le sommier ou « cheval de bât »est un cheval qui peut marcher longtemps , sans se fatiguer tout en portant de lourdes charges . On chargeait sur son dos , les armes l' armure et la tente du chevalier . Les chevaliers plus pauvres chargeaient leurs affaires sur des anes ou des mules .

(source wiki ai08 ) merci bohémont
Bohemond

Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 18 oct. 2011 12:18

Le destrier est le plus connu des chevaux de guerre du Moyen Âge. Il s'agissait d'un cheval particulièrement puissant, avec de la force, entrainé à porter les chevaliers pour la guerre, les joutes et les tournois.
Le mot destrier vient du mot français dextre, lui même issu du latin dextera, qui signifie « la droite » .Le nom vient du fait que l’écuyer devait tenir et diriger son propre cheval ou une bête de somme de la main gauche tout en menant le destrier du chevalier de la main droite quand celui-ci ne le montait pas pour combattre.
Contrairement à ce que l'on croit bien souvent, le destrier n'était pas forcément un cheval de trait, bien qu'il doive supporter le poids de son cavalier, de son armure (20 à 25kg supplémentaires) ainsi que, un peu plus tard durant le bas Moyen Âge, de ses propres protections métalliques fixées sur le poitrail et le long des flancs pour le protéger des coups.

Un palefroi est, durant le Moyen Âge, un type de cheval de grande valeur utilisé pour la selle, par opposition au destrier, monture de guerre. Il ne s'agit pas d'une race.Le terme « palefroi » se rapporte généralement à un cheval de prestige très couteux utilisé pour l'équitation de loisir et de parade au cours du Moyen Âge, son prix étant parfois équivalent à celui de la monture des chevaliers, le destrier. Il était populaire chez les nobles, pour des activités telle que la chasse à courre et les cérémonies. La caractéristique la plus importante d'un palefroi est son aptitude à se déplacer à l'amble plutôt qu'au trot. L'amble est une allure à quatre temps, plus lente que le galop. Le trot est une allure à deux temps qui couvre beaucoup de terrain et est relativement rapide. Toutefois, l'allure n'est pas confortable. L'amble est à peu près aussi rapide que le trot, peu fatigant pour un cheval qui l'effectue naturellement, et beaucoup plus confortable pour le cavalier. Ainsi, pour les transports terrestres au Moyen Âge, un cheval capable d'aller l'amble sur de longues distances était très demandé.

Un coursier est un cheval rapide et fort, fréquemment mentionné et utilisé au Moyen Âge comme monture de guerre. Il était monté par les chevaliers et les hommes d'armes.
Le nom de coursier proviendrait de leur capacité à se déplacer à de grandes vitesses au galop, le nom pourrait être tiré de l'ancien français course ou de l'italien corsiero, qui signifie cheval de bataille .
Le coursier était une monture plus commune que le destrier et son utilisation était plus courante en bataille puisque ces chevaux sont à la fois légers, rapides et puissants. C'étaient des chevaux de valeur, mais moins cher à l'achat que les fameux destriers. Un autre cheval communément utilisé en temps de guerre fut le roussin, qui était une monture à tout faire de faible valeur.

Un roncin (ou roussin) est, au Moyen Âge , un type de cheval de travail ordinaire à tout faire, de moindre valeur. Il était utilisé comme monture d'instruction et par les chevaliers les moins fortunés, qui n'avaient pas les moyens de s'offrir un destrier. Il ne semble pas avoir fait office de cheval de bât. Courageux et travailleur, le roncin était utilisé pour toutes tâches . Bien que le destrier soit le plus célèbre cheval à la période médiévale, il était également le moins commun. Leur coût, leur difficulté d'entraînement faisaient que les plus pauvres chevaliers ou hommes d'armes montaient des roncins en combat . Les roncins furent parfois utilisés comme chevaux de bât, mais jamais en tant que chevaux d’attelage .

Une haquenée est un cheval ou plus fréquemment une jument d'allure douce, allant ordinairement l'amble, que montaient fréquemment les dames du Moyen Âge. Cheval ou jument de taille petite à moyenne, la haquenée devait être facile à monter et se déplacer à l'amble. Il s'agissait du « cheval des dames par excellence ». Ces montures se déplaçaient avec légèreté et élégance, et devaient faire preuve d'une bonne vitesse au trot.

Le sommier ou « cheval de bât »est un cheval qui peut marcher longtemps , sans se fatiguer tout en portant de lourdes charges . On chargeait sur son dos , les armes l' armure et la tente du chevalier . Les chevaliers plus pauvres chargeaient leurs affaires sur des anes ou des mules .

L' Irish Hobby

L' Irish Hobby ( cheval de bois irlandais ). Le cheval de bois irlandais est une race éteinte qui venaient des îles britanniques peu avant le 13e siècle. Ces lignées ont été le fondement d'un certain nombre de races modernes irlandaise comme le poney Connemara mais aussi comme le célèbre pursang anglais ( cheval de course ) .Connus pour leur grande vitesse et l'endurance ces animaux ont été utilisés comme montures de guerre tout au long du Moyen Age . Robert Bruce l' aurait utilisé pendant la guerre d' indépendance écossaise pour ses raids montés couvrant 95 à 110 km par jours .

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Sources : http://www.theequinest.com ( & Wilkipedia pour la partie avec Robert Bruce )

Genêt d'Espagne

Le Genet d'Espagne est un type de cheval d'allure et de prestige, souvent utilisé comme palefroi ou haquenée au Moyen Âge . Il est à l' origine des races Ibériques ( Pur race espagnole , lusitanien , andalou , cheval portugais ... ) et du Frison ( Comme Lekba )

Ce cheval n' était pas utilisé pour le combat mais pour la ballade et la parade . Il était aussi utilisé par les dames .

Ces chevaux font fait partie des races dites "baroques" grace à leurs allures souples et élégantes . compact, avec une tête au profil rectiligne. Il mesure entre 1m52 à 1m65, la moyenne étant de 1m57. Sa tête est fine et courte, avec des petites oreilles pointues et des yeux vifs, expressifs et un regard doux. L'encolure est forte et large, légèrement rouée et est portée haut. Elle se fond dans une épaule longue, bien inclinée et musclée.
Le garrot est un peu estompé. Le dos et le rein sont court et puissant. La croupe est bien arrondie, légèrement inclinée avec une queue attachée basse. Le poitrail est large et profond. Les membres sont fin et solides et les muscles saillants. Le pied est plutot petit. Les crins, légèrement ondulés, sont soyeux et abondants . Cheval de légende, d’une incomparable prestance, il incarne Noblesse, Grâce et Beauté, alliées à la Puissance.


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Sources : http://www.lechevalandalou.com ( & wilkipedia pour la 1ere phrase )

Le Boulonnais

Appelé " Pursang des chevaux de trait " , le Boulonnais est certainement le cheval qui a la plus longue histoire . Au Moyen age il était le destrier des chevaliers Francais .

Ses origines remontent au passage des légions de Jules César en 54 acn à Boulogne-sur-Mer . Les romains auraient croisés des juments locales avec des étalons numides d' afrique du nord ( pursang arabes , barbes ) , ce qui aurait donné au Boulonnais son sang oriental qui le caractérise .

Au Moyen age , on parle beaucoup du boulonnais .

-Guillaume le conquérant l' aurait embarqué avec lui pour l' Angleterre ( 1066) .
-Durant les Croisades , Eustache comte de Boulogne , aurait ramené des chevaux arabes de Terre Sainte . Ils les croisa avec des Boulonnais ( d' où le nom " Pursang des chevaux de trait " )
-Robert, comte d'Artois, désire sélectionner un cheval de guerre rapide, agile et puissant pour les chevaliers en bataille. Il croise alors les étalons boulonnais qu'il possède avec des juments du Mecklembourg, proches du hanovrien moderne ( cheval de sport allemand ) .
-Alfred Rambaud affirme que les chevaliers décimés pendant la bataille d'Azincourt le furent parce qu'ils montaient d’énormes boulonnais et percherons peu maniables . ( On s' en servait donc comme d' un destrier )
-Au XIVe siècle, le boulonnais est influencé par les chevaux andalous et des races nordiques.
-Les chevaux boulonnais sont renommés pour les tournois mettant en valeur leur force, leur agilité et leur souplesse .

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Sources : - wilkipédia , http://www.boulonnais.fr , boulonnais.canalblog.com


Les chevaux Belges


La race chevaline belge se distingue en variétés propres à chaque région :


La variété Brabançonne :

Le Brabançon

Ce cheval bien de chez nous descend du cheval de Flandres ( aujourd'hui disparu ) . Il servait de destrier au Moyen age . Il était massif et mesurait entre 1m60 et 1m75 . Ce cheval est calme, docile, vaillant. Rustique, doté d'une grande résistance, il est fort, agile. Il serait le plus puissant cheval de trait au monde. Ses allures sont bonnes.Il a la Tête assez petite, carrée. Profil rectiligne ou légèrement concave. Ganaches souvent prononcées. Oreilles petites. Yeux petits. Corps court, compact, puissant. Encolure courte, musclée avec une base très large, rouée. Garrot bas. Épaules longues, très musclées, inclinées. Poitrail large. Dos court, large. Reins larges, musclés. Arrière-main particulièrement puissante. Croupe musclée, arrondie, double. Membres courts, épais, puissants. Articulations sèches et larges. Fanons. Pieds grands, assez résistants. Queue implantée bas. Robe : la plus fréquente est rouan vineux avec crins et extrémités noirs. Également alezan, bai, isabelle ou gris. Taille : de 1,60 à 1,70 m.

On retrouve trois catégories de chevaux Brabançons :

Les "Gros de la Dendre"

Lourds, trapus à forte ossature et à puissante musculature. Ils ont la robe bai clair

les "Gris de Nivelles"

plus élégants, plus distingués que les précédents, avec des membres plus fins. Robe grise, aubère ou rouanne.

les "Colosses de la Méhaigne"

lourds, très osseux, anguleux, très énergiques. Robe : bai foncé.

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- La variété Ardennaise :

L' Ardennais

Ce cheval est célèbre , en effet qui n' a jamais entendu parler du cheval Bayard ?

Lors de la conquête de la Gaule, le cheval ardennais fut utilisé comme cheval de guerre dans les armées romaines. Plus tard il tira les canons de Napoléon .

Au Moyen Age , il était utilisé comme destrier . Selon une légende transmise par les habitants des Ardennes, c'est sur un cheval ardennais que Godefroy de Bouillon fit le trajet de son château jusqu’à Jérusalem lors de la première croisade.

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Sources : http://www.chevaldetraitardennais.be/in ... ccueil.htm
http://chevauxdetrait.naturalforum.net/ ... n-belgique

Le Hackney

Le Hackney, du normand haquenée* , est un cheval de race anglaise qui a longtemps été désigné comme cheval de selle en général, par opposition au cheval de guerre ( destrier ) . Il est l ancetre du Trotteur Anglais .
Le Hackney était utilisé au Moyen Age sous la selle et en attelage. Son nom dérive sans doute du terme haquenée, qui signifie beau cheval de selle allant à l'amble** . Le trot est l'allure priviligiée du Hackney. Il est spectaculaire et extravagant. Les antérieurs montent très haut, genoux fléchis, et sont projetés vers l'avant en complète extension depuis les épaules. Le membre semble planer un instant, comme si le cheval volait.
Aujourd'hui c est un cheval d´attelage à l´allure relevée et, dans ce rôle, le Hackney, par ses dispositions naturelles, s´avère imbattable.


* Une haquenée est un cheval ou plus fréquemment une jument d'allure douce, allant ordinairement l'amble, que montaient fréquemment les dames du Moyen Âge. Cheval ou jument de taille petite à moyenne, la haquenée devait être facile à monter et se déplacer à l'amble. Il s'agissait du « cheval des dames par excellence ». Ces montures se déplaçaient avec légèreté et élégance, et devaient faire preuve d'une bonne vitesse au trot.
**L'amble est une allure de marche de certains quadrupèdes. Cette démarche donne une allure typique à ceux qui la pratiquent, caractérisée par un fort déroulé latéral puisque les deux jambes du même côté se lèvent ou se baissent en même temps.

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Le Shire

Le Shire est le plus grand cheval du monde . Originaire d' Angleterre , on le surnomme " Géant gentil " car il est très docile .

Le Shire compte parmi les plus anciennes races équines d'Europe car Jules César le mentionne pour la première fois il y a plus de 2000 ans dans la Guerre des Gaules. Il le décrivait comme un grand cheval noir qui fut ensuite appelé « Equus Magnus » par les Romains.

Au Moyen Âge, la première fonction du "Great Horse" fut d'abord militaire, d'où sont appellation alors de "war horse". Sa puissante conformation le désignait tout naturellement pour porter les chevaliers et leurs énormes armures sur les champs de bataille où la chevalerie constituait alors le corps d'élite des armées. Les anglais l'ayant appris à leurs dépens lors de la désastreuse bataille de Hastings en 1066 (à l'issue de laquelle Guillaume le Conquérant s'empara de la couronne d'Angleterre), ils décidèrent d'améliorer la grandeur, la puissance, la vaillance et l'habileté de leurs preux destriers en les croisant avec des chevaux flamands et hollandais.

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Sources : http://www.les-cavaliers-auvergnats.com ... l-au-monde
Dernière édition par Bohemond le 25 janv. 2012 19:16, édité 10 fois.
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Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 19 oct. 2011 12:24

Le Shire

Le Shire est le plus grand cheval du monde . Originaire d' Angleterre , on le surnomme " Géant gentil " car il est très docile .

Le Shire compte parmi les plus anciennes races équines d'Europe car Jules César le mentionne pour la première fois il y a plus de 2000 ans dans la Guerre des Gaules. Il le décrivait comme un grand cheval noir qui fut ensuite appelé « Equus Magnus » par les Romains.

Au Moyen Âge, la première fonction du "Great Horse" fut d'abord militaire, d'où sont appellation alors de "war horse". Sa puissante conformation le désignait tout naturellement pour porter les chevaliers et leurs énormes armures sur les champs de bataille où la chevalerie constituait alors le corps d'élite des armées. Les anglais l'ayant appris à leurs dépens lors de la désastreuse bataille de Hastings en 1066 (à l'issue de laquelle Guillaume le Conquérant s'empara de la couronne d'Angleterre), ils décidèrent d'améliorer la grandeur, la puissance, la vaillance et l'habileté de leurs preux destriers en les croisant avec des chevaux flamands et hollandais.

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Sources : http://www.les-cavaliers-auvergnats.com ... l-au-monde
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Bohemond

Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 19 oct. 2011 12:30

Old English Black

L'Old English Black est une ancienne race chevaline désormais disparue. Il trouve ses origines dans des chevaux qui ont traversé la Manche lors de la conquête normande en 1066, les vainqueurs ont pris quelques grands chevaux européens et les ont croisés avec des juments indigènes anglaises. Finalement, un type de cheval distinct a évolué pour être connu comme le Old English Black.

Malgré son nom, la race n'est pas un cheval de couleur. Pendant une longue période de temps, les robes baies étaient plus fréquentes que le noir. Il y avait aussi des rouans, gris et alezans. Les marques blanches ne sont pas différentes de celles des chevaux Clydesdale, le motif le plus recherché étant quatre pieds blanc et une belle face.

Finalement, le Old English Black s'est éteint comme race distincte et ses lignées ont été fusionnées dans d'autres races. Il a fortement influencé le Clydesdale et le Shire, et ces races ont de nombreuses caractéristiques héritées de leurs ancêtres. ( vous verrez sur la peinture le representant qu il ressemble énormément au Shire )

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Source : wilkipedia
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Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 19 oct. 2011 12:49

Le Pur Sang Anglais

C est le plus célèbre des chevaux ! en effet qui n a jamais regardé une course de chevaux ?!

La création de la race du Pur Sang est un pur exemple d'application de l'élevage sélectif. Il s'agit, en effet, d'une race créée entièrement artificiellement par l'homme, grâce au croisement des chevaux de toutes races les plus véloces, dans le but unique de remporter les courses de galop .
L' origine du Pur Sang serait à rechercher dès le Xe siècle, lorsque les Normands qui suivaient Guillaume le Conquérant introduisirent leur cavalerie formée de chevaux andalous.
Après la 3 eme croisades, les Anglais importèrent des chevaux arabes qu' ils croisèrent avec des chevaux anglais.
Des courses hippiques existaient en Angleterre au moins depuis l'an 1174 . Ces courses étaient sporadiquement organisées dans le cadre de foires et de marchés durant tout le Moyen Âge.

Ces chevaux à la fois légers, rapides et puissants , étaient utilisés comme coursier ou pour la chasse , et il était courrant de le retrouver sur les champs de bataille . C'étaient des chevaux de valeur, mais moins cher à l'achat que les fameux destriers .

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sources : http://goodelie.chez.com/races/ps/ps.html
http://www.horse2buy.fr/lexique-des-rac ... glais.html
wilkipedia
la grande encyclopédie des chevaux ( livre )
Dernière édition par Bohemond le 09 nov. 2011 12:04, édité 1 fois.
Bohemond

Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 19 oct. 2011 13:49

Le Frison

Aussi appelé cheval de Frise ( province des Pays Bas d' où il tire son nom ) ou cheval Norrois . ( Lekba est un frison )
Le Frison est un cheval docile à "sang froid" à la robe noire .
Jules César l’apprécia, puisqu’il évoqua « les formidables chevaux de bataille du peuple frison ».

Au Moyen Âge, il bénéficia de l’engouement de la noblesse pour les chevaux blancs ou noirs à crinière longue et aux allures relevées. Il était alors exclusivement réservé aux seigneurs. Le frison est une des races les plus pures car il a été très peu croisé avec d'autres chevaux pour améliorer la race. Le Frison (prisé pour les batailles, semble avoir participé aux croisades .
Une gravure très connue de 1568 montre Don Juan d'Autriche à Naples, sur son étalon frison... ( http://www.leroyaumedufrison.net/Pagina9_IMG_OBJ17.jpg )

L’invention de la poudre détourna le frison des champs de bataille, la cavalerie légère remplaçant les chevaliers en armure sur leurs destriers. Le frison, trop lourd, part travailler la terre comme auxiliaire agricole.


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Image


Source : http://www.google.be/imgres?imgurl=http ... m=1&itbs=1
wilkipedia
Dernière édition par Bohemond le 09 nov. 2011 12:05, édité 1 fois.
Bohemond

Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 19 oct. 2011 14:03

Cheval Navarrin

Le cheval navarrin, navarin, navarrois, bigourdin ou tarbais est une ancienne race chevaline française, désormais disparue . Elle n'existe plus depuis les années 1850, époque où son élevage fut remplacé par celui de l'anglo-arabe.
Il fut réputé durant le Moyen Âge comme un genêt, vigoureux et agile, quoique moins robuste que les palefrois .

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Source : wilkipedia
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Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 26 oct. 2011 11:50

Ils descendent des chevaux du Moyen-Age

Le Suffolk
Ce cheval originaire d'Angleterre descend du Great Horse

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Le Clydesdale
Ce cheval originaire d'Ecosse , est issu du croisement des juments locales ( nottament l'Old english black ) avec des étalons flamands ( vous pouvez apercevoir le clydesdale dans le film Braveheart )
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Re: Chevaux

Message non lupar Bohemond » 26 oct. 2011 12:05

Les bateaux-écuries

C'est surtout à l'occasion des croisades (1096-1291) que s'intensifie et se perfectionne la technique de transport des chevaux en Méditerranée, entre l'Orient et l'Occident. Dans tous les grands ports d'Europe, on construit alors à cet usage des navires spéciaux .
Certes, ce genre de transport n'est pas une innovation : il y a juste 30 ans que la cavalerie de Guillaume de Normandie, passant la Manche sans encombre en quelques heures, a bord de bâtiments dont nous ne savons s'ils avaient été spécialement aménagés à cet effet, est entrée dans l'histoire en participant à la conquête de l'Angleterre (1066).
Certes encore, bien avant le Moyen-Age, la Méditerranée à connu le transport maritime des chevaux, pratiqués dès le 1 er siècle avant notre ère par l'armée romaine dans ses expéditions en Afrique, en Asie mineure et dans toute les provinces de son immense empire, et d'inteses courants commerciaux ne cessèrent, depuis, de sillonner en tous sens le bassin méditerranéen. Les chevaux denrée appréciée et recherchée d'un bout à l'autre du monde romain, puis barbare, s'y échangèrent à grande échelle.
La Manche, la mer du Nord, avaient elles aussi vu depuis fort longtemps de lourds bâtiments de transport romains, aux flancs ventrus, débarquer sur leurs rivages des contingents de cavalerie.
Nous connaissons les navires qu'utilisaient les Romains pour leurs transports : ils étaient ronds et pansus, comme le voulait leur fonction, embarquer le plus de frêt possible, et mus à la voile exclusivement; ils différaient des longs navires de combat, minces, maniables et rapides, à l'éperon effilé prêt à l'abordage, et dont les nombreux rameurs pouvaient éventuellement suppléer à un manque de vent. Des aménagements spéciaux étaient ils prévus pour les bêtes de somme, a bord de ces navires de charge "pontés" qui comportaient donc des cales, et que l'on appelait indistinctement "onerarias", c'est à dire "transporteurs" ? C'est probable. Une preuve de plus que ces bâtiments étaient mixtes, et servaient à embarquer des troupes en même temps que des chevaux .
Le souci dominait et constant des armateurs étant évidemment de mettre les chevaux à l'abri des embruns et des coups de mer par gros temps, ou de la soif en période de canicule, alors que l'eau douce du bord est rationnée, tout en soustrayant à leur vue les mouvements du vaisseau sur l'eau et celui des vagues, facteurs qui contribuent à créer les nausées, il est certain que, pour les traversées de quelques durée, on embarqua très vite les chevaux dans des cales spécialement aménagées pour eux, au lieu de les grouper sur le pont. Il était par ailleurs indispensable, au temps de la marine à voiles surtout, que le pont du navire reste libre et dégagé, pour faciliter la rapidité des manoeuvres en cas de passage dangereux, d'entrée dans un port, de tempête, de naufrage ou d'abordage, en temps de guerre; toute occasions où les chevaux étaient moins gênants et plus en sécurité dans une cale ou un entre-pont.

Voici le récit que fait de son embarquement pour la septième croisade, celle de Saint-Louis Jean, sire de Joinville :
"...Nous partîmes avec notre harnais que nous avions fait mettre sur des bateaux, pour aller depuis Auxonne jusqu'à Lyon en descendant la Saône; et à côté des bateaux, on menait les grands destriers. A Lyon nous nous embarquâmes sur le Rhône pour aller à Arles la Blanche. Au mois d'août nous entrâmes dans nos vaisseaux à la Roche de Marseille" (Aigues Mortes). "Le jour ou nous entrâmes dans nos vaisseaux, l'on fit ouvrir la porte du vaisseau" (c'était, dans la coque, un panneau rabattant) "et l'on mis dedans tous nos chevaux que nous devions mener outre-mer; et puis l'on referma la porte et on la boucha bien, comme quand on noie un tonneau, parce que quand le vaisseau est en mer, toute la porte est dans l'eau...Quand les chevaux furent dedans, notre maître nautonnier cria à ses nautonniers qui étaient à la proue du vaisseau et leur dit : "votre besogne est-elle prête ?" et ils répondirent : "oui, sire, que les clercs et les prêtres s'avancent." Aussitôt qu'ils furent venus il leur cria: "Chantez, de par Dieu! et ils s'écrièrent d'une seule voix : "Veni Creator Spiritus", et le maître cria à ses nautonniers : "faites voile, de par Dieu" et ainsi firent-ils..."
Ces "huissiers", uissiers, ou vissiers (ainsi nommés en raison des "huis", ou portes, qui étaient leur caractéristique), spécialement conçus pour l'embarquement ou le débarquement des chevaux, étaient d'usage courant. Ils différaient des nefs qui transportaient les chevaliers, des galères qui transportaient les archers, et de quantités d'autres types d'embarcations affectées à d'autres transports .
La cale dans laquelle se trouvaient les chevaux devait être assez spacieuse pour que l'air, renouvelé en permanence par des ouvertures prenant jour sur le pont (écoutilles), n'y soit pas vicié trop vite. Il fallait, d'autre part, assigner une place fixe à chaque animal pour la traversée, et réserver entre les rangées de chevaux un passage libre pour le service des palefreniers. Les chevaux étaient en général rangés côte à côte en deux files, le long de chacune des parois du navire. Des auges, des mangeoires et autres aménagements indispensables, comme peut être un plancher, étaient prévus. Tous les éléments qui déterminaient les dimensions minima de l'étage de la cale qui servait d'écurie : la hauteur de celle-ci devait être légèrement supérieur à celle d'un cheval levant la tête de pied ferme (soit 2,20 m environ). La largeur de l'écurie devait tenir compte du couloir central permettant le service des palefreniers, et suffisamment large pour que les chevaux des files opposées ne s'atteignent pas en ruant; elle devait avoir de 2,30 m à 2,60 m, selon l'archéologue naval A Jal, qui estime d'autre part que, puissqu'il est impossible de "raccourcir" un cheval, on dut lui accorder au Moyen Âge, comme plus tard au XIX ème siècle dans les navires de la flotte française, 2,59 m pour le loger en longueur. Ce qui donnerait pour les écuries des "uissiers" d'une largeur minimum de 2,59 m x 2 = 5,18 m + 2,60 m = 7,78 m.
On signale des "uissiers" du XIII ème siècle qui portèrent jusqu'à cent chevaux répartis en deux étages superposés dans une position identique.

Source : http://www.cheval-web.net/old/francais/ ... rquait.htm
Photos : http://www.templiers.org/galere.jpg

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