On pourra y réfléchir ensemble et réfléchir à une solution simple pour réaliser votre blason.
Margaux :
De sable, à la biche d'or onglée de gueules.
Meuble :
La Biche (c'est un cerf sans ramure, son dessin ressemble beaucoup à un cheval, l'avant change bien entendu) ; Le cerf a toujours été le symbole de Margaux (dans ses jeux, dans ses dessins, etc.) ; Puis, depuis notre rencontre, je l'appelle Bibiche ^^ ; Enfin voila, c'est un animal fétiche pour Margaux, un animal féminin et hautement symbolique (même en héraldique : timidité et/ou l'amitié selon le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason lui convient donc très bien à ma Bibiche ^^)
Les couleurs :
Fer de Lance ; Onglée (sabots) de rouge comme défense.
Chichon :
Elle cherchait des sources sur le cygne ; ayant dit que j'en avais déjà rencontré plusieurs fois (dans des écus, cimiers, ornements extérieurs, etc.) voici quelques sources :
On retrouve le cygne dans des blasons familiaux (Albis de Gissac, Bachelier de Vigneries, par exemple)
Des villes aussi : Ville de Nachterstedt, Allemagne ; Commune de Serrouville, France ; Commune de Wœrth, France ; Commune de Buzet-sur-Tarn, France.
De plus, le cygne semble apparaître tôt dans le bestiaire héraldique. Vers 1200, il est déjà présent parmi la vingtaine d'espèces animales repérées par Michel Pastoureau qui ornent les écus (Michel Pastoureau, Traité d'héraldique, Paris, Picard, 2008, 5e éd. (1re éd. 1979) ; p. 134 et note 39).
Donc, présent rapidement en héraldique, mais pas forcément souvent usité de part l'ambivalence de son caractère (blanc et noire).
La blancheur du cygne est le symbole du converti. Le cygne a un plumage blanc mais une peau noire. Allégoriquement la couleur blanche du plumage signifie le prétexte sous lequel la peau noire est dissimulée. Parce que le péché de chair est dissimulé par divers prétextes. Lorsque le cygne nage sur la rivière, il tient son cou dressé, parce que l'homme fier, entaché par des possessions matérielles, se rengorge lui-même de posséder des biens transitoires. On dit que le cygne produit un chant d'une immense douceur lorsqu'il est à l'agonie. De même, à la fin de sa vie le fier prend toujours plaisir à la douceur de ce monde, et mourant, il se souvient de ses mauvaises actions. Mais lorsque le cygne est privé de son plumage neigeux, placé sur une broche, il est mis à rôtir dans les flammes. De même, une fois mort, le riche orgueilleux, dépouillé de sa gloire terrestre, est précipité dans les flammes de l'enfer, où il est son châtiment, de sorte que celui qui avait coutume de rechercher les plus viles nourritures, descendu aux abysses, devient nourriture pour les flammes.
Hugues de Fouilloy, De avibus, chapitre 58, « De olore », traduction française de l'original latin par Rémy Cordonnier dans Hugues de Fouilloy, De avibus. Traité des oiseaux (extraits), fac-similé du manuscrit 177 de la Médiathèque de l'Agglomération troyenne, Phénix Éditions, Paris, 2004; texte cité dans « De la nature du cygne », Le Livre des oiseaux (entre 1130 et 1160), section de l'exposition virtuelle Bestiaire du Moyen Âge de la Bibliothèque nationale de France.
Le CYGNE est le symbole de la candeur et de la sincérité ; il l'est aussi de l'amour, puisque, selon la fable, il était consacré à Vénus.
Selon le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France
Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842)
CYGNE. Son emploi dans les armoiries tient à ce qu'il est considéré comme un attribut seigneurial, il se blasonne de la même manière que les oiseaux (voyez ce mot).
Selon l'Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d'Argicourt — Paris, 1899
Concernant le vocabulaire liée au cygne :
- becqué de son bec,
- membré de ses jambes.
On peut aussi en trouver des traces dans l'héraldique imaginaire, les armes parlantes ou encore les ornements extérieurs de l'écu (cimier, supports, etc.)
Voila, c'est déjà une bonne base de réflexion, on pourrait surement encore approfondir la recherche, si chicon est motivée elle peut lire le lire des oiseaux (il semble être un bon bestiaire, mais je n'ai pas encore eu la chance de le lire).