Il s’agit de la Brigandine… aujourd’hui quelque peu délaissée par les reconstituteurs médiévaux, malgré ses nombreux avantages ( et son prix ^^ , je n'ai pas pu m'empecher de l'écrire ) . Il s’agit d’une protection qui adopte peu ou prou la forme du doublet médiéval, constituée de nombreuses petites plaques des fer, rivetées entre elles et sur un support en toile ou en cuir – voir les deux. A l’extérieur, le métal est invisible et l’on voit uniquement la partie textile ou cuir, avec les rivets qui tiennent les plaques entre elles. Un combattant riche choisira souvent un beau velours, alors que la troupe se contentera de cuir.
Le motif dessiné par les rivets, par petits groupes de trois, est caractéristique et permet d’identifier la brigandine au premier coup d’oeil. Elle peut également être doublée de tissu côté intérieur, mais ce n’est pas systématique. Cette armure présente bien des avantages. Elle est plus rapide à fabriquer que la maille, bien moins couteuse que le plastron de plates, et le textile protège le fer de la corrosion – ou du moins la cache.
En plus, comme les plaques se chevauchent, la protection est excellente, et si le brigandinier est bon, on conserve une certainement mobilité. Elle a cependant un défaut… que son nom indique bien… Son faible coût et sa redoutable efficacité permettait de s’équiper à bon prix, et elle a été particulièrement en vogue parmi les compagnies de brigands qui ravageaient la France pendant et juste après la guerre de cent ans.