La pièce emblématique de cette armure de joute était le casque, pesant parfois jusqu’à 10 kg, dont la forme était étudiée pour minimiser le risque d’accident. Il fut tour à tour un heaume, un bassinet, une salade puis un armet. Les chocs violents des lances étaient très dangereux pour les cervicales du chevalier . Et c'est pour cela qu'on vint fixer le casque à l'armure .
Ce modèle se distingue clairement des casques qui précèdent, car il n'est pas destiné au combat à proprement parler, mais aux joutes courtoises. Sa forme très particulière a été pensée pour défléchir au mieux les lances de l'adversaire. Il est normalement fixé solidement au plastron et à la dossière de l'armure, de manière à éviter de faire peser les contraintes de l'impact sur la nuque du chevalier. La forme étonnante de la visière permet au jouteur de voir lorsqu'il penche le buste en avant, mais ne permet pas à l'arme de son adversaire de pénétrer dans le casque dès lors qu'il relève le buste .
Moins connu et plus tardif , l'armet , il a l'avantage de s'ouvrir .