Le mot « godemichet » n’a rien de grec (et encore moins de japonais). Il provient du latin médiéval « gaude mihi », qui signifie « donne-moi du plaisir », et s’il est difficile d’en retrouver mention dans les manuscrits datant du Moyen Âge, il serait hâtif de l’en considérer absent. La société romaine rejetait tout type de pénétration en auto-didacte dans le seul but égoïste de se faire plaisir, mais ça n’empêchait pas les hormones de sévir !
Était-ce trop réprimé au Moyen Âge ? Un article sur Rue89 cite l’historien Jacques Rossiaud, selon lequel des recueils de pénitences mentionneraient des femmes se donnant « du plaisir avec des légumes, des objets naturels et des objets fabriqués en bois ». La pratique était donc jugée honteuse, mais probablement pas rare. Ne prenons pas nos ancêtres pour des quiches : ils avaient perçu le potentiel du concombre bien avant nous.
D’ailleurs, avec la Renaissance, le concept du godemichet s’est progressivement imposé comme une évidence. Ben oui, on n’a pas toujours un pénis sous la main, merci bien. Alors la verge de substitution s’est déclinée sous plusieurs matériaux, selon les préférences, du cuir à la pierre, ou de l’ivoire au bois.
Elle n’était peut-être pas super flexible et s’apparentait de ce fait à une trique du feu de Dieu, mais c’était un début. (Et puis celles en ivoire devaient être jolies, sculptées et tout.)
Godemichet : du Moyen-Âge à la Renaissance, période chaste (sur le papier)
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