Les métiers de l'alimentation

Divers, fourre-tout au sujet du Moyen Age

Modérateur : Andrieu Dervenn

Tascha

Les métiers de l'alimentation

Message non lupar Tascha » 28 sept. 2017 12:12

Publié le 23 septembre 2010 par Jehanne et Eloïse http://cuisine-medievale.over-blog.com/ ... 71963.html

Les métiers liés à l'alimentation constituent un secteur vital de l'économie citadine au Moyen-Âge. De nombreuses corporations se partagent la préparation et la vente des aliments, notamment pour le pain.



Le pain est un élément essentiel de l'alimentation. En campagne, il est cuit au four seigneurial par les familles, chose interdite dans de nombreuses villes où quelques métiers ont le monopole:

les blatiers font la farine
les boulangers pétrissent la pâte
les fourniers cuisent le pain, gèrent leur livraison à l'entrée et à la sortie du four, instrument dont ils sont les seuls à pouvoir l'utiliser. Selon les statuts de 1305 (Grand panetier à Paris), les fourniers doivent faire le pain même le dimanche qui est un jour chômé pour les autres professions.

Les patisseries et les gâteaux sont réservés à d'autres métiers commes les "oublieurs" qui confectionnent des pâtés à base de viandes ou de poissons ou encore les bridaveaux qui réalisent les gaufres. Ces produits sont vendus dans la rue et sont très prisés.



La viande est un aliment très consommé au Moyen Âge. Les bouchers sont nombreux et aisés mais jalousés et peu aimés. En effet, outre le fait d'être riches, ils délaissent les carcasses d'animaux dans les rivières créant une forte pollution des cours d'eau. Ils élèvent les bêtes et font commerce des sous produits comme la suif, la laine et le cuir. Ils abattent les animaux dans la rue et les découpent également.



La profession d'épicier se développe vers le XIVème siècle avec l'essor de la consommation des épices.



La vente de fromage, de fruits et de légumes est un métier peu lucratif souvent laissé aux femmes. On les appelle les regrattières.



Les pélerins et les voyageurs de passage peuvent se reposer dans de multiples lieux de convivialité :

chez le cabaretier qui vend les boissons
le cervoisier qui vend de la cervoise
le tavernier du vin, hydromel
les aubergistes procurent la nourriture (pain, fromage, plats cuisinés) et le logement. Les auberges se situent près des lieux de passage et les ponts. Ce métier peu lucratif est souvent réservé aux femmes veuves ou mariées mais qui travaillent à leur compte. Ce sont des lieux de rencontres et de transactions pour les pélerins, les marchands, les étudiants, les éclésiastiques.
les hôteliers offrent seulement le gîte.

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